Dimanche 18 Janvier :
Ce dimanche avait lieu le Trail hivernal du
Sancy, organisé au Mont-Dore, par le Xttr63. Au programme 20km ou 30km, le
choix de la distance se faisant en cours de route.
Dassdass nous raconte son aventure sur le 20km :
« C'est par un jour de grand froid (-7°C), mais également de grand ciel bleu que s'est déroulé le Trail Hivernal du Sancy. Trois coureurs du club ont bravé ce froid intense, en la personne de DassDass, Yvan, et Fred
Vernet. Point de dassolation au programme donc.
Le départ fût donné à 9h. Comme à l'accoutumée, les cadors partent en tête et forment très rapidement un groupe qui se détache du peloton. Je me trouve alors dans un deuxième groupe à une cinquantaine de mètres derrière, suivi un peu plus loin par Yvan et Fred, lesquels ont préféré prendre un départ plus prudent. Après deux kilomètres de faux plat descendant, un mur se présente devant nous, prémices d'une longue montée qui doit nous mener au Lac du Guéry. Très vite, je m'aperçois que les jambes ne sont pas au rendez-vous, signe annonciateur d'une matinée qui s'avèrera très difficile pour ma part. Au sommet de la première et longue bosse, un certain nombre de coureurs me double, dont Yvan.
Lorsqu'on arrive au ravitaillement situé à mi-parcours, Yvan et moi nous trouvons dans un groupe pour la 10ème place. Mais bientôt, d'autres coureurs revenus de l'arrière s'adjoignent à nous. C'est donc en nombre que nous franchissons le plateau du Guéry dont la traversée est rendue très difficile par la neige. En effet, son épaisseur transforme la trace minimaliste en un terrain glissant et tortueux. Notre groupe devient alors plus épars. Malgré ces désagréments, nous profitons du paysage immaculé qui s'étend à perte de vue devant nous. Suite à cela, on s'engage dans la seule et unique descente du parcours, laquelle s'avère très pentue. Je profite donc de l'occasion pour m'échapper du groupe. Mais je serai très vite rejoint au pied de la seconde difficulté du parcours.
Arrivé là, les choses se corsent encore.
Non seulement la distance commence à se faire sentir, mais le chemin est entièrement verglacé, obligeant les coureurs à courir sur les bas-côtés, et faisant chuter quelques intrépides. Notre groupe, qui s'était scindé en deux à la faveur de la descente, moi
dans le premier lot, Yvan dans le second, s'étire à nouveau. Je lâche prise dans les derniers faux plats montants, et Yvan est tout près de me rejoindre sur le sommet de la bosse. Puisant dans mes dernières ressources, j'accélère sur l'ultime partie plane avant
de filer sur le Mont-Dore, sans toutefois échapper au dernier raidard situé à moins d'un kilomètre de l'arrivée.
Je franchis la ligne en 16ème position, réalisant par là un temps de 1h54, déçu de ce " jour sans " au regard des performances encourageantes réalisées cet automne. Yvan franchit la ligne juste derrière, 19ème en 1h55, satisfait puisqu'il s'agissait là de sa course de reprise et qu'il s'était peu entraîné ces dernières semaines. Fred, pour sa part, a lui-même été surpris par sa belle performance, lui qui ne court qu'occasionnellement, confirmant ainsi ses qualités de sportif aguerri ainsi que sa progression constante depuis le Roc du diable. Alors qu'il visait moins de 2h15, il prend la 22ème place en 1h57. A l'arrivée, l'organisation, qui brille toujours par son perfectionnisme, offrait aux coureurs un délicieux repas ainsi qu'une bière dont nous nous sommes joyeusement délectés.
Félicitations à tous les sociétaires d'Issoire Tri Aventure pour ce beau tir groupé, et rendez-vous l'année prochaine. »
Le départ fût donné à 9h. Comme à l'accoutumée, les cadors partent en tête et forment très rapidement un groupe qui se détache du peloton. Je me trouve alors dans un deuxième groupe à une cinquantaine de mètres derrière, suivi un peu plus loin par Yvan et Fred, lesquels ont préféré prendre un départ plus prudent. Après deux kilomètres de faux plat descendant, un mur se présente devant nous, prémices d'une longue montée qui doit nous mener au Lac du Guéry. Très vite, je m'aperçois que les jambes ne sont pas au rendez-vous, signe annonciateur d'une matinée qui s'avèrera très difficile pour ma part. Au sommet de la première et longue bosse, un certain nombre de coureurs me double, dont Yvan.
Lorsqu'on arrive au ravitaillement situé à mi-parcours, Yvan et moi nous trouvons dans un groupe pour la 10ème place. Mais bientôt, d'autres coureurs revenus de l'arrière s'adjoignent à nous. C'est donc en nombre que nous franchissons le plateau du Guéry dont la traversée est rendue très difficile par la neige. En effet, son épaisseur transforme la trace minimaliste en un terrain glissant et tortueux. Notre groupe devient alors plus épars. Malgré ces désagréments, nous profitons du paysage immaculé qui s'étend à perte de vue devant nous. Suite à cela, on s'engage dans la seule et unique descente du parcours, laquelle s'avère très pentue. Je profite donc de l'occasion pour m'échapper du groupe. Mais je serai très vite rejoint au pied de la seconde difficulté du parcours.
Arrivé là, les choses se corsent encore.
Non seulement la distance commence à se faire sentir, mais le chemin est entièrement verglacé, obligeant les coureurs à courir sur les bas-côtés, et faisant chuter quelques intrépides. Notre groupe, qui s'était scindé en deux à la faveur de la descente, moi
dans le premier lot, Yvan dans le second, s'étire à nouveau. Je lâche prise dans les derniers faux plats montants, et Yvan est tout près de me rejoindre sur le sommet de la bosse. Puisant dans mes dernières ressources, j'accélère sur l'ultime partie plane avant
de filer sur le Mont-Dore, sans toutefois échapper au dernier raidard situé à moins d'un kilomètre de l'arrivée. Je franchis la ligne en 16ème position, réalisant par là un temps de 1h54, déçu de ce " jour sans " au regard des performances encourageantes réalisées cet automne. Yvan franchit la ligne juste derrière, 19ème en 1h55, satisfait puisqu'il s'agissait là de sa course de reprise et qu'il s'était peu entraîné ces dernières semaines. Fred, pour sa part, a lui-même été surpris par sa belle performance, lui qui ne court qu'occasionnellement, confirmant ainsi ses qualités de sportif aguerri ainsi que sa progression constante depuis le Roc du diable. Alors qu'il visait moins de 2h15, il prend la 22ème place en 1h57. A l'arrivée, l'organisation, qui brille toujours par son perfectionnisme, offrait aux coureurs un délicieux repas ainsi qu'une bière dont nous nous sommes joyeusement délectés.
Félicitations à tous les sociétaires d'Issoire Tri Aventure pour ce beau tir groupé, et rendez-vous l'année prochaine. »
Bravo à eux !
