mardi 9 juin 2015

Ventouxman

Dimanche 7 Juin

Dominique à participé à la premère édition du Ventouxman, triathlon dédié au géant de provence!
Il nous fait un débriefing de sa journée :
"Le Ventouxman (1,9/90/17), ils avaient dit venez affronter le mythe. Quel Mythe? Le Ventoux existe et c’est une tuerie ! 
Départ à 8h pour la natation, la veille 35°C à l’ombre, l’eau était à plus de 25°C. En tout cas à 7h du mat, les arbitres annoncent l’eau à 23°C. Donc combi. Mais en fait, il faisait déjà 25°C dehors et dans l’eau : avec la combi, trop chaud ! Bref une natation catastrophique, mais ne cherchons pas d’excuse, j’en suis toujours au stade de la flottaison ! 43 minutes plus tard, le vélo. 
Je pars fort (Avec 1 petit bidon d’eau trouvé au fond de la malle de la voiture. Les 2 bidons de 750ml sont restés dans le frigo chez mes parents à 1h de là…). Traversée de la nationale 7 par un SAS (les chrono sont coupés 300m avant ce SAS). Je profite pour manger un bout. 35km de plat, vent ¾ face, 1H08, on m’annonce 162ème (200 places de gagnées). Premier ravitaillement, que de l’eau, pas de bidon ! 30km de plus en 1h, et second ravitaillement. Je me goinfre de bananes, d’oranges, chocolat et tout ce que je trouve, je charge en bidons je suis à ce moment-là 82ème. 
Et c’est parti pour gravir le grand chauve de Provence, en 1h40. Une galère sans nom. Tout allait bien jusqu’à 8km du sommet. Et là , plus de jambes, plus rien. Je m’arrête pour m’alimenter, respirer, m’arroser (la température est insoutenable) et boire. Après plusieurs minutes, je repars et rattrape la première Féminine à 1km du sommet. On descend sur 6km au mont Serein (moi je ne l’était plus !). Je pars pour la course à pied et m’arrête direct pour manger bananes, oranges et coca. Le plein fait je pars et je découvre avec stupeur que la CAP n’est pas sur route, mais un trail de 17km avec 500m de D+ en pleine nature au milieu de la station de ski du mont Serein. En fait, 4 tours de 4,25 km de 125m de D+…chacun !!! C’est à ce moment-là que tu te demandes ce que tu fou là. Quand je regarde la montre, je vois que je n’arrive pas à faire mieux que 4’53 au km. Et surtout, que mes temps augmentent à chaque tour (certains atteindront 6’35). Bref, quand le premier me double, il me reste 2 tours, et lui en termine. 
L’arrivée est une délivrance. La douleur est omniprésente mais je suis Finisher! 6h03 d’effort, 12ème vétéran et 43ème au scratch ! En parfait masochiste, vivement l’année prochaine que je recommence !
Place dans 15 jours au Lac des Sapins ! Encore un parcours plat…"

Bravo à lui pour cette performance sur cette belle épreuve! Sacrée motivation.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire